La naissance

La naissance est le temps de la joie pour chaque famille.

À la naissance d’un garçon, la Brit-Milah est la cérémonie religieuse par laquelle la famille marque et annonce religieusement l’événement. Le terme Brit-milah signifie « l’Alliance d'Abraham" par la circoncision ». Elle marque l’entrée d’un garçon dans la communauté et le souhait de ses parents de l’élever dans la tradition juive. La circoncision a lieu le huitième jour suivant la naissance de l’enfant, mais elle peut être repoussée pour raisons médicales. Elle est traditionnellement effectuée par un Mohel, médecin habilité à la pratique de la circoncision, en présence d'au moins 10 hommes (Miniane). Pendant la circoncision, le Mohel et le père du petit garçon chantent des louanges à l'Eternel et l'assistance répond dans le même sens. Après l'acte chirurgical, la Milah, on prononce pour la 1ère fois le prénom hébraïque de l'enfant. La circoncision est donc le 1er devoir religieux de la vie du couple.

La fille reçoit son prénom hébraïque le Chabbat qui suit sa naissance ainsi que la bénédiction en présence de la communauté.

Le Mariage

La sainteté du mariage dans le judaïsme repose sur le texte de la Genèse 2.24 : 

"C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme "

La cérémonie nuptiale est célébrée par le Rabbin, en présence d'un Miniane, sous la HOUPPA (dais) à la Synagogue ou en privé.

• Présentation de la Ketouba , acte de mariage écrit en Araméen
• Les 2 premières bénédictions :
  • sur le vin
  • louange à l'Eternel d'avoir créé l'être humain et le mariage
• Lecture de la Ketouba
• Les 7 bénédictions
  • sur le 2ème verre de vin
  • pour l'homme créé à l'image de Dieu
  • sur la sanctification du mariage
  • sur la joie et l'amour
  • sur l'amitié et la paix
  • sur la Communauté
  • sur Jerusalem éternelle
• Le verre brisé 
  • en souvenir de la destruction du Temple
  • pour rappeler que dans toute vie humaine, les joies et les peines sont voisines

Le Deuil

La loi juive compte parmi les devoirs les plus sacrés celui d'assistance aux malades. Ce devoir s'étend jusqu'aux dernières heures du mourant.

Quand arrive le moment fatidique, on proclame à haute voix la foi en l'unité de Dieu par cette phrase qui a représenté de tout temps et sous tous les horizons la devise d’Israël (Deut. 6,4) : « Chema Israël, écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un ». C'est sur ce dernier mot «Un », Ehad, que l'âme quittera son enveloppe terrestre pour rejoindre sa source céleste.

 La Hevra Kadicha (dernier devoir) procède ensuite au rituel du deuil (toilette du défunt et obsèques).

Après les obsèques , les parents proches observent la Chiva c'est à dire la semaine de deuil. Le deuil lui-même dure de 30 jours (pour un frère, une soeur, un époux, une épouse, un enfant) à 12 mois (pour un père ou une mère).

Le Kaddich est une prière très ancienne en araméen ; c'est une vaste louange à l'Eternel, des supplications pour la vie et la paix parmi nous et parmi tout Israël. A l'origine cette prière clôturait toute cérémonie. Depuis les persécutions des Croisades, cette prière a été instituée en période de deuil pour permettre aux fils de participer à la prière communautaire, en souvenir du défunt.

Le Kaddich se récite la première année à dater du jour de l'inhumation, les années suivantes à la date hébraïque du décès ; le Miniane est nécessaire pour réciter le Kaddich.