le CCEEE ce n'est pas une communauté c'est presque un kibboutz mais c'est surtout une famille irremplaçable unie et solidaire.
Merci au CCEEE d'exister!
11/06/2012 - 10:59 -
LILIANE
MERCI A TOUS NOS AMIS QUI ETAIENT AVEC NOUS ET NOS ENFANTS JEUDI ET SAMEDI
LILIANE ET ALAIN
12/05/2012 - 22:04 -
ghislaine
je dirais même un très grand merci à Patrick et Annie pour la tenue du site
shavouat tov
09/05/2012 - 10:02 -
moi
Merci à Annie et Patrick pour les mises à jour régulières du site internet de la communauté.
25/03/2012 - 00:06 -
Anonyme
"C'était un grand homme, un comme on n'en rencontre qu'une fois dans notre vie" - Marc Elalouf.
Raoul, cela fait trois jours que tu nous as quitté. Trois jours pendant lesquels tant de belles paroles ont été prononcées à ton sujet. Parfois courtes, parfois longues, parfois drôles et parfois graves.
Mais toutes élogieuses et respectueuses.
"C'est une page qui se tourne" - nombreux proches et amis.
Dans cette phrase simple mais tellemement vraie, il y a le mot page. Ce mot prend ici un sens particulier, oui une page se tourne, la page d'une époque et d'une génération entière dont tu étais l'incarnation vivante pour tellement de monde. Tu en portais les valeurs, l'attitude et la mémoire.
Mais il s'agissait hélas de la dernière page, et c'est un livre que nous fermons alors que nous ouvrons celui des psaumes pour t'accompagner.
L'analogie de la page et du livre aura rarement eu autant de sens que pour toi Raoul. Toi pour qui les livres avaient tellement d'importance, toi qui en a écrit, toi qui pensait encore à en écrire depuis ton lit d'hôpital.
Tu nous quittes à un moment terrible, juste à la fin d'un évènement qui a boulerversé la communauté juive française. Et plus j'y pense plus je ne peux m'empêcher de voir quelquechose dans le timing de ton départ.
Tu étais à mes yeux le militant par excellence. Le combattant des idées et des valeurs, par les mots, les discours mais encore plus par les actes.
Ton grand combat, celui auquel je t'associerai toujours dans ma mémoire, c'est la république et le judaïsme. Tu as toujours défendu que oui, nous sommes juifs et oui nous sommes français.
Tu le croyais tellement que, entouré d'hommes de ta trempe, tu as fondé une communauté. Petit village d'irrésistibles gaulois, le CCEEE a résisté sous ta présidence à tous les dangers qui l'ont menacé. Tu t'es battu pour la construction d'un centre qui nous appartienne, et je suis heureux que tu ai pu vivre ce jour avec nous.
Mais aujourd'hui, au moment où ces questions de judaïsme et république ressurgissent, plus brûlantes et plus pressantes que jamais.
Aujourd'hui tu n'es plus avec nous.
Et c'est comme si on nous avais repris notre meilleure épée avant de nous lancer dans une bataille historique.
Certes, à l'extérieur l'épée s'était émoussée avec le temps, mais paradoxalement, elle n'avait rien perdu de son tranchant, bien au contraire.
J'aime à penser qu'il y a un calcul dans tout ça.
Pour que nous autres, qui avons longtemps été derrière toi, te regardant mener le combat.
Pour que nous autres, nous reprenions le flambeau après toi.
Merci au CCEEE d'exister!
LILIANE ET ALAIN
shavouat tov
Raoul, cela fait trois jours que tu nous as quitté. Trois jours pendant lesquels tant de belles paroles ont été prononcées à ton sujet. Parfois courtes, parfois longues, parfois drôles et parfois graves.
Mais toutes élogieuses et respectueuses.
"C'est une page qui se tourne" - nombreux proches et amis.
Dans cette phrase simple mais tellemement vraie, il y a le mot page. Ce mot prend ici un sens particulier, oui une page se tourne, la page d'une époque et d'une génération entière dont tu étais l'incarnation vivante pour tellement de monde. Tu en portais les valeurs, l'attitude et la mémoire.
Mais il s'agissait hélas de la dernière page, et c'est un livre que nous fermons alors que nous ouvrons celui des psaumes pour t'accompagner.
L'analogie de la page et du livre aura rarement eu autant de sens que pour toi Raoul. Toi pour qui les livres avaient tellement d'importance, toi qui en a écrit, toi qui pensait encore à en écrire depuis ton lit d'hôpital.
Tu nous quittes à un moment terrible, juste à la fin d'un évènement qui a boulerversé la communauté juive française. Et plus j'y pense plus je ne peux m'empêcher de voir quelquechose dans le timing de ton départ.
Tu étais à mes yeux le militant par excellence. Le combattant des idées et des valeurs, par les mots, les discours mais encore plus par les actes.
Ton grand combat, celui auquel je t'associerai toujours dans ma mémoire, c'est la république et le judaïsme. Tu as toujours défendu que oui, nous sommes juifs et oui nous sommes français.
Tu le croyais tellement que, entouré d'hommes de ta trempe, tu as fondé une communauté. Petit village d'irrésistibles gaulois, le CCEEE a résisté sous ta présidence à tous les dangers qui l'ont menacé. Tu t'es battu pour la construction d'un centre qui nous appartienne, et je suis heureux que tu ai pu vivre ce jour avec nous.
Mais aujourd'hui, au moment où ces questions de judaïsme et république ressurgissent, plus brûlantes et plus pressantes que jamais.
Aujourd'hui tu n'es plus avec nous.
Et c'est comme si on nous avais repris notre meilleure épée avant de nous lancer dans une bataille historique.
Certes, à l'extérieur l'épée s'était émoussée avec le temps, mais paradoxalement, elle n'avait rien perdu de son tranchant, bien au contraire.
J'aime à penser qu'il y a un calcul dans tout ça.
Pour que nous autres, qui avons longtemps été derrière toi, te regardant mener le combat.
Pour que nous autres, nous reprenions le flambeau après toi.
Merci pour tout...